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"Jonglerie musicale, automates et combinatoire."

Avec Florent Hivert, professeur en informatique à l'université Paris-Saclay

 

Entre mathématiques, modélisation et informatique, vous allez voir et entendre de la jonglerie comme vous ne l’aviez jamais connue ! Comprendre des mathématiques qui, jusqu‘alors vous semblaient  inaccessibles.

Un scientifique qui essaye de comprendre un problème commence souvent par une étape de  «modélisation » : on simplifie le réel, on ne garde que les informations essentielles. On crée ce que l’on appelle un modèle.

De son côté, le jongleur, pour retenir le vocabulaire jonglé de ses spectacles, doit écrire des partitions de jonglage. Une des écritures possible, qui existe depuis une trentaine d'années, elle s'appelle le siteswap et repose sur un modèle classique de l'informatique, les automates.

 

Gardant l’élan de la jonglerie, les deux compères ne s’arrêtent pas là. Lorsque le jongleur décide de rendre sa jonglerie musicale avec une balle = une note de musique accordée, le scientifique lui y voit de nouvelles mathématiques à explorer.

Alors se déclenche un rituel étrange, ce que l’artiste appelle "le bouillonnement concomitant" : le chercheur se met à tourner en rond, appelle son collègue aussi illuminé que lui dans ce genre de défi, ils se mettent à tourner  "tous les deux" ensemble autour du tableau (étranges ces chercheurs), y griffonnent des schémas  se posant multitude de questions…

Mais que fait ce jongleur ? Est-ce possible ? Je dois identifier le problème. Dans quel ordre doit-il envoyer ses balles pour jouer une musique définie ? Doit-on noter la balle qu’il lance ? ou celle qui retombe ? Il faut absolument que je comprenne comment ça marche …

 

Pendant ce temps l’artiste, la tête dans les étoiles, écoute la musique céleste qui se libère de ses gestes. Dans un élan non défini.

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